29 Juillet 2016
Parmi mes passions il y en a une qui se réveille au début du printemps pour se finir vers la fin de l'automne , à savoir les plantes sauvages que la nature nous donne généreusement et que nous ignorons royalement!
En voici une très particulière et très répandue , surtout sur terrains retournés.
Le chénopode blanc , une plante aux mille vertus de la famille des épinards et de la quinoa.
Chénopodium signifie "patte d'oie" , ce que je trouve assez utile pour reconnaître cette plante dont les feuilles ressemble en effet à l'empreinte du volatile.
Le goût du chénopode est plus agréable que celui de l'épinard et ses vertus très intéressantes .
Il recèle des vitamines A,B2,PP,C ainsi que du calcium , et du magnésium en grande quantité.
Le chénopode a l'avantage gustatif de ne contenir que peu d'acide oxalique et sa saveur fine rappelle celle du haricot vert.
Même si il est possible de le manger cru dans une salade , je le propose en risotto où il prend une place de roi.
Ingrédients pour deux personnes:
Deux poignéees de feuilles de chénopode blanc.
160 g de riz arborio.
Une grosse poignée de parmesans fraîchement râpé.
1 litre et demi de bouillon de légumes et d'herbes chaud.
Huile d'olive.
Piment d'espelette.
sel de mer.
Faire chauffer deux cuillères à soupe d'huile d'olive dans une sauteuse et jeter le riz en le remuant vivement pour enrober de gras tous les grains.
verser une louche de bouillon et continuer de remuer jusqu'à absorption du liquide.
Recommencer l'opération jusqu'à la mi cuisson , ajouter d'un coup les feuilles de chénopode et terminer la cuisson qui doit être al dente si l'on souhaite manger un plat à l'italienne.
Mettre le parmesan , le piment et goûter avnt de saler, mais cela ne sera pas nécessaire du fait de la présence du sel dans le bouillon et le fromage.
Laisser reposer dans la sauteuse avec un couvercle quelques minutes et servir immédiatement .
Voici comment valoriser nos plantes sauvages riches de saveurs et d'apports nutritionnels avec un plat simple et élégant à l'italienne.
Il n'est pas nécessaire de prélever plus que nos besoin dans la nature et si possible de le faire dans les endroits les plus éloignés des cultures agricoles conventionnelles et on pollués.
Bonne balade et bonne cueillette.
* Les grands classiques de la cuisine sauvage
Editions de Terran
Anne Jeanne et Bernard Bertrand
Dans ce livre on trouve de belles planches des plantes et des explications précises pour ne pas se tromper lors des cueillettes.